Imitation, incarnation et hommage : la révérence d’Eleanor Powell à Bill Robinson

Robynn J. Stilwell

Dorothy March (Eleanor Powell) interprète le rôle de Bill Robinson, sa star de cinéma favorite, dans Honolulu (MGM, 1939).

Fred Astaire commence son numéro de claquettes dans "Bojangles of Harlem", Sur les ailes de la danse (Swing Time, RKO, 1936).

Bill Robinson et Shirley Temple dans Le Petit Colonel (The Little Colonel, Fox, 1935).

"Mr. Bojangles" par Jerry Jeff Walker

Cellules rythmiques caractéristiques de la danse de l'escalier de Bill Robinson. Ce numéro a été filmé dans Harlem Is Heaven (Lincoln Production Company, Herald Pictures, 1932).

"Bojangles of Harlem".

“I Won't Dance” dans Roberta (RKO, 1935). Soulignons la manière dont Astaire marque l'entrée des musiciens par la répétition de pas très martelés.

Les longs moments syncopés de "Nice Work If You Can Get It" dans Une Demoiselle en détresse (A Damsel in DistressRKO, 1937): deux sections du numéro, l'une peu après le début et l'autre plus longue à la fin.

Astaire surpasse ses ombres dans "Bojangles of Harlem".

Rosalie (Eleanor Powell) révèle son identité aux élèves officiers (Rosalie, MGM, 1937).

Les expressions presque graves de Powell lors de sa performance en blackface (Honolulu).

Kay Mazzo, qui a interprété la chorégraphie du Duo Concertant de Stravinsky et Balanchine lors de sa création (1972), fait preuve d'une grande flexion du poignet et de rapidité des doigts qui se retrouvent dans une performance bien plus tardive de Laura Hecquet. La prestation de Mazzo et Peter Martins a été enregistrée par la ZDF en Allemagne en 1975. Celle de Hecquet et Hugo Marchand à l'Opéra de Paris, au Palais Garnier en 2016.

"Follow in My Footsteps" dans Mélodie de Broadway (Broadway Melody of 1938, MGM, 1937): Eleanor Powell, Buddy Ebsen et George Murphy explorent l'espace d'un wagon de train.

Dans That’s Entertainment! III (MGM, 1994), des images filmées sur le tournage de Divorce en musique (Lady Be Good, MGM, 1941) montrent la façon dont la chorégraphie de Powell reconstruit littéralement l'espace de la danse dans "Fascinatin’ Rhythm".

La chorégraphie de Powell active littéralement l'espace lorsque les marches d'escalier s'élèvent à sa rencontre dans sa version de la danse de l'escalier de Robinson (Honolulu).

La fin de la danse de l'escalier de Robinson : une sortie vers les coulisses alignée dans le même plan que l'escalier.

Powell bondit vers le public, en rompant l'orientation du plan dans lequel s'était construite son imitation de Robinson.

Powell travestie en "Mademoiselle Arlette" dans Broadway Melody 1936 : naissance d'une étoile (Broadway Melody of 1936, MGM, 1935).